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La psychothérapie
au Québec

Les troubles mentaux légers ou modérés sont en nette progression, tant au Québec qu’un peu partout dans le monde. Ils ont un impact considérable sur la vie des personnes, sur les coûts des soins de santé et la perte de productivité. 1
Des décennies d’évaluation et de recherche ont permis de conclure que plusieurs formes de psychothérapie procurent des bénéfices importants pour la majorité des personnes traitées, soit chez 75 % à 80 % d’entre elles. (Lambert et Ogles, 2004)
La psychothérapie a aussi fait ses preuves dans le traitement de nombreux troubles mentaux chez les enfants et les adolescents (APA, 2012).
Ce type de traitement serait même considéré comme plus sécuritaire (moins d’effets secondaires et d’effets à long terme inconnus) que la médication. (AFSSAPS, 2006; NICE, 2005)
Il existe des recommandations claires concernant l’utilisation justifiée de la psychothérapie dans la majorité des guides de pratique clinique, puisque les données probantes démontrent que la psychothérapie devrait être le traitement de première intention dans la majorité des cas de dépression et d’anxiété. Plus encore, les recherches indiquent que les usagers préfèrent généralement la psychothérapie aux antidépresseurs.1
Le problème au Québec réside dans l’accès inéquitable à ce type d’intervention
Les personnes ayant un revenu élevé ou une assurance peuvent avoir recours à une psychothérapie dans le privé, alors que les autres doivent attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour y avoir accès dans le secteur public.[1] Cette situation ne s’améliore malheureusement pas avec les coupures dans les programmes sociaux qui provoquent une réelle pénurie de l’offre en psychothérapie.
La Commission de la santé mentale du Canada a recommandé d’accroître l’accessibilité de la psychothérapie et du counseling clinique et d’éliminer l’obstacle financier qui empêche les enfants, les jeunes et leur famille d’avoir accès aux services de psychothérapie (CSMC, 2012a).
[1] Extrait du Rapport sur la performance du système de santé et des services sociaux 2012